Poésie mystique selon Alain Suied et lumière intérieur du célèbre escalier de Chambord

Photographie Sous l'escalier du Château de Chambord

Poésie mystique selon Alain Suied et lumière de Chambord

Poésie mystique : photographie de l’intérieur de l’escalier du Château de Chambord illustrée une jolie poésie mystique d’Alain Suied… Alain Suied écrit « face à l’Industrie, face à la production, face aux masques de la Domination, la Poésie, pur affrontement avec la Parole, est quête de l’âme perdue de notre temps sans regard, sans Autre. »

L’autre nom du monde

Nous sommes au monde peut-être mais nous ne connaissons pas le monde. Il se fraie un chemin à travers nos doutes, nos certitudes, nos rêves peut-être. Le monde est à travers nous Peut-être il se fraie un chemin vers le tout-autre. Dans le négatif aussi Brille la trace d’un trésor morcelé que nous cherchons inutilement au-delà du monde. Regarde à travers la trame commune, brille et appelle notre cri oublié.

Alain Suied

Le saviez-vous ?
Alain Suied est né à Tunis en 1951. Il est mort à Paris le 24 juillet 20081 et repose au cimetière Montparnasse. Il n’a que huit ans quand ses parents s’installent à Paris. Son premier recueil de poèmes, intitulé Le Silence, en 1970, puis C’est la langue, trois ans plus tard. Un recueil de traductions de poèmes de Dylan Thomas est publié chez Gallimard en 1979 sous le titre N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit (Gallimard). Il traduit John Updike, Ezra Pound, William Faulkner, John Keats, William Blake, Edwin Muir, … Alain Suied a reçu le Prix Verlaine pour La Lumière de l’origine, le Prix Charles Vildrac pour Le Premier Regard ainsi que le Prix Nelly Sachs pour l’ensemble de ses traductions. Alain Suied se réclame de la pensée juive, de la mystique juive, d’une poésie issue de la Génèse, « génésiaque » donc, et d’une profonde culture sépharade. Il se sait maillon essentiel de la transmission, de l’héritage de la création du monde et du verbe. Il dit « le ciel est le tissu de ton cœur ». Se questionnant sans trêve sur le rapport de la parole et de son objet, il veut croire à l’Autre, à l’Etranger. « Ce que je veux dire, c’est le poème qui me l’apprend. » Alain Suied. En savoir plus…

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